Pour passer d'une côte à l'autre (environ 150 km à vol d'oiseau) nous avons dû traverser la chaîne de montagnes qui "sépare" en deux l'île du sud.
C'est encore avec la pluie qu'a commencé la journée !
Une ferme éloignée de la route principale a installé un "libre-service" pour vendre ses oeufs...
Paysage volcanique...
Nous nous étonnons encore de la manière de planter des néo-zélandais, toujours parfaitement rectiligne... ce qui donne des paysages originaux !
A l'approche du parc national du Mont Cook, le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande (3754 m) nous donne un bref aperçu de sa majesté en "passant la tête" entre les nuages pour se recacher aussitôt...
On ne le reverra plus de la journée !
Le lendemain, nous nous sommes approchés, à pieds, mais malgré une heure d'attente à 1000 m d'altitude, dans un vent glacial, il n'a toujours pas daigné apparaître, montrant seulement quelques glaciers du massif..
A défaut du paysage, nous sommes distraits par la "faune" locale...
... moutons Mérinos...
La Tasmanie, île située entre la Nouvelle Zélande et l'Australie est le premier producteur mondial de laine Mérinos... mais on en trouve aussi quelques troupeaux dans cette zone, le centre de l'île du sud de la NZ.
... un couple, inséparable, de canards "Tadorne de Paradis"...
Nous avons donc décidé de rester une journée et une nuit de plus pour attendre l'amélioration du temps annoncée.
Gagné ! Nous avons finalement pu voir le Mont Cook sous différents éclairages...
... au lever du jour...
... dans la journée...
... au coucher du soleil...
... et même ... la nuit !
Nous avons repris la route vers la côte est en direction de Christchurch (d'où nous nous envolerons bientôt pour l'Australie) mais en improvisant tout de même un petit détour pour passer nos deux dernières nuits en bord de mer. L'avant-dernière à Timaru et la dernière à Akaroa, seul "village français de NZ" situé dans la péninsule de Banks, près de Christchurch.
Sur le parcours nous avons pleinement profité d'une journée ensoleillée...
Le lac Pukaki... des couleurs incroyables... une merveille !
(Rencontre insolite au bord du lac...)
Puis le lac Tekapo... (vu depuis l'observatoire du Mont John à 300 m au-dessus du lac, sacrée grimpette ! )
Nous sommes à nouveau émerveillés par les reflets de l'eau et ces couleurs dont nous ne nous lassons pas ..
Arrivés à Timaru après une assez longue journée de route, nous nous sommes arrêtés pour passer la nuit dans la baie Caroline... Le matin au réveil, nous avons appris qu'à 200 m de là, dans les rochers qui bordent la plage, niche une petite colonie de pingouins bleus. Dès la nuit tombée, ils sortent de l'océan qu'ils rejoignent au petit matin. Nous nous sommes précipités mais... ils avaient déjà regagné l'eau (ils vont chasser jusqu'à 25 km de la cote) laissant sur la plage les traces de leur passage...
Voici ce que nous avons manqué...
Dommage !
Sur notre route, encore deux preuves du goût prononcé des néo zélandais pour les lignes (très) droites !
La taille des haies qui entourent les pâturages... (ce n'est pas une exception, elles sont toutes taillées au cordeau ! )
et ce champ de lavande .... Eh oui ! il y a de la lavande en NZ !
Un peu d'histoire ?
En 1836, les occidentaux n'ont pas encore pris le contrôle de la Nouvelle-Zélande. Un aventurier français en profite pour acheter 12000 ha au nom de la France... à un prix dérisoire. Quatre ans plus tard, Louis-Philippe finit par accepter une mission coloniale mais, lorsque les marins français arrivent, le drapeau britannique flotte sur Akaroa... Contraints de débarquer et de céder leurs terres, ils seront naturalisés en 1850. Cette très courte présence française a tout de même tellement marqué les esprits que beaucoup de noms francais de rues et d'enseignes subsistent.
Pour la dernière nuit en NZ nous avons délaissé notre van pour une nuitée chez Julia (grand confort !) dont la maison est située en hauteur dans un bras de l'océan pacifique qui remonte jusqu'à Akoroa... la vue de notre chambre (temps gris... dommage !)
Dans le sable des plages, l'huitrier de Bachman, qui voudrait bien faire honneur à son nom, tente vainement de trouver des huitres... mais doit se contenter de petits coquillages.
Sur le bord des routes, c'est le "weka" et le "cassican flutteur" que l'on rencontre aisément.
En revanche, le sympathique "fantail" qui s'approche facilement de nous est difficile à photographier car il ne cesse de volatrer. ..
Pour le dernier jour en NZ on se la joue à la japonaise ! ... sur une coupe de tronc d'arbre plus que centenaire
(Petite explication... tous les asiatiques rencontrés durant notre voyage ne cessaient de se faire prendre en photo devant les paysages somptueux en prenant des positions improbables... ou bien ils faisaient des selfies !... autre culture !!)
Nous allions oublier de dire qu'en allant à l'aéroport de Christchurch pour quitter la Nouvelle-Zélande et rejoindre l'Australie, nous avons vu....
... des moutons !
Prochain rendez-vous... en Australie !