Les îles Loyauté : Lifou
C'est dans un Twin Otter DH 6-300 de la compagnie Air Loyauté que nous avons passé les 30 min de vol entre l'île d'Ouvéa et celle de Lifou.
Bien que petit (19 places) nous avons été relativement "à l'aise" puisque nous n'étions que... 4 passagers !
Notre case chez Anette, à la "Petite baie", au sud de l'île...
... et "notre" plage ....le sable toujours aussi blanc et aussi fin.
Une autre plage de Lifou... on ne s'en lasse pas !
Une habitation traditionnelle :
- la "maison en dur" pour vivre au quotidien dans un confort tout relatif et, pour certains des plus jeunes, pour regarder la télé et... surfer sur internet,
- la case coutumière pour les réunions de la famille, du clan ou de la tribu et pour différentes cérémonies (veillée mortuaire par exemple).
En 1853 (colonisation de la NC), la France appliqua un "statut civil coutumier" pour garantir le respect des cultes et des traditions religieuses ou coutumières des Kanaks à qui le Code civil ne s’appliqua donc pas.
Par la suite, la Constitution puis la loi de transposition de l’accord de Nouméa laissèrent le choix, individuellement, entre le droit commun et le droit coutumier.
Jusqu’en 2007, les gendarmes étaient chargés de rédiger les "PV de palabres" du droit coutumier (mariage, filiation, adoption, succession, etc.). A présent, ce sont des officiers publics coutumiers, agents assermentés de la Nouvelle-Calédonie, qui consignent dans un acte coutumier les décisions prises lors d’une discussion organisée selon les usages de la coutume.
La plage de Luengöni, dans le sud de Lifou.
Encore une belle rencontre avec le charmant Pascal (pas de photo, dommage !) jeune quadra qui ne quitterait son île pour rien au monde... mais qui, écouteurs aux oreilles, écoute Cabrel ! (également des groupes anglais, il faut l'avouer...).
C'est lui qui nous alerte... 3 tortues nagent vers nous...
"Quoi ma gueule ? ... qu'est ce qu'elle a ma gueule ?"
Sur le retour, une halte au marché de Wé, la "capitale" de Lifou.
Puis les falaises de Jokin, tout au nord.
Un soir, nous sommes allés dîner "chez Éric" qui a une réputation de très bon cuisinier. Au moment de nous mettre à table devant des filets de poisson-perroquet, nous découvrons qu'Eric n'est pas là et c'est son frère Dominique, employé à la prison de Nouméa qui est au fourneau ! Et c'est Hortense, la compagne de Dominique qui fait le service... en prenant le temps de blablater avec nous. Elle est assistante dentaire dans son village de naissance et envisage de partir deux ans à Bordeaux pour poursuivre des études. Dominique nous apprend qu'il a fait ses études à l'école nationale d'administration pénitentiaire à... Agen !
Un dernier pique nique à l'ombre d'un cocotier...