L'île du sud (du nord à la côte ouest...)
La traversée du détroit de Cook a été un peu houleuse...
et n'a pas donné envie de profiter des restaurants/cafétérias du ferry...
Dès l'entrée dans le fjord, la mer s'est calmée, le soleil s'est enfin montré et la dernière heure de navigation a été très agréable.
Terminus ! tout le monde descend... à Picton, qui a des airs de petite station balnéaire.
Mais le soir même, la pluie était de retour et nous avonc donc décidé de passer une deuxième nuit à Picton pour attendre une accalmie.
Au point d'information, nous avons été accueillis par Faustine, originaire... des Hautes Alpes et sa collègue... de Gaillac ! Au restaurant où nous avons pris le café, c'est... une belge qui nous a servis ! Quelques moments de discussion avec des francophones sont toujours bienvenus car, malgré les années, notre anglais ne s'améliore pas... et, en Nouvelle-Zélande, ex colonie britannique, c'est la langue officielle. La difficulté sera la même en Australie...
On apprend que la France, comme quelques autres pays, a passé des accords réciproques avec une quinzaine de pays (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, ...) pour accueillir pendant un an ou deux des jeunes, entre 18 et 30 ans (35 pour l'Argentine et le Canada) qui veulent, avant tout, dėcouvrir ces pays en y travaillant, un peu, pour financer leur séjour. Ils bénéficient alors de visas spéciaux dits visas vacances/travail.
Malgré notre attente, c'est tout de même sous la pluie que nous sommes repartis de Picton pour rejoindre Greymouth sur la côte ouest en traversant le parc national Abel Tasman.
Une éclaircie dans le ciel et, au détour d'un virage... la récompense...
Et toujours des fougères arborescentes...
... dont la feuille au revers argenté... .
... constitue un emblème de la Nouvelle-Zélande que l'on peut voir notamment sur le maillot des All Blacks et sur les avions de la compagnie aérienne.
Les paysages ressemblent encore à ceux de l'île du nord .... des reliefs assez semblables, de l'herbe toujours bien dense et d'un vert... "granny smith" !
Et des milliers d'hectares de forêts plantées. La Nouvelle-Zélande s'est organisée depuis une vingtaine d'années pour faire face à la forte croissance de la demande internationale, notamment de la Chine et de l'Inde.
Elle privilégie le pin de Monterey pour sa croissance rapide et la qualité de son bois. Les plantations forestières couvrent environ 7% du territoire (2 millions d'hectares).
Et encore...
... des vaches...
... et des moutons !
Arrivés en fin d'après midi à Kaiteriteri, après des heures de montagne, de pins et de fougères, nous avons apprécié de retrouver du sable ! pas aussi beau et doux qu'en Nouvelle-Calédonie... mais il ne faut pas comparer !
Le lendemain, nouveau départ destination Greymouth. Nous avons à nouveau longé la côte... très accidentée, et l'eau (mer de Tasmanie)... toujours d'un bleu/vert cristallin.
Petite curiosité au passage : les "pancake rocks" de Punakaiki (à noter au passage que la majorité des noms de village sont d'origine Maori, assez difficiles à prononcer et à retenir).
Conséquence de l'érosion par l'eau, le vent et le brouillard salin, ce phénomène est constitué d'une succession de couches résistantes de calcaire et de couches fines plus érodables et riches en boue.
Demain, nous devrions reprendre la route en direction de la côte est...